Halacha pour mardi 26 Av 5778 7 août 2018              

Pour la Réfoua Chélema de
Maxime Moché Ben Sarah (Amar),
parmi tous les malades d'Israël.

Dédié par David PITOUN

Date de la Halacha: 26 Av 5778 7 août 2018

Catégorie: Tefilah


A partir de quel moment précis est-il permis de s’assoir pendant la répétition de la ‘Amida ?

Dans la précédente Halah’a, nous avons expliqué qu’il est permis selon le strict Din de s’assoir pendant la répétition e l’officiant. Il est donc permis à l’assemblée de s’assoir pour répondre Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo et Amen, et on n’est pas tenu de rester debout durant toute la répétition.

cependant, il faut préciser que cette autorisation n’est valable qu’à partir de la fin de la bénédiction de « Ha-El Ha-Kadoch », puisque MARANN écrit dans le Choulh’an ‘Arouh’ (chap.123), que lorsque chacun a terminé sa prière à voix basse, il faut reculer de 3 pas en arrière, et se tenir à l’endroit atteint par le 3ème pas sans bouger. On ne pourra revenir à la place où l’on a prié que lorsque l’officiant sera arrivé à la Kédoucha (Nakdichah’ Véna’aritsah’…). À ce moment précis, on pourra revenir à la place à laquelle on a prié et on dira le texte de la Kédoucha selon le Din. Après la Kédoucha, on reste à sa place en répondant Barouh’ Hou Ou-Barou’h Chémo et Amen à la bénédiction de Ha-El Ha-Kadoch », et ensuite, on pourra s’assoir.

Le Torat H’aïm s’étonne de l’usage de certains qui s’assoient immédiatement après avoir terminé la ‘Amida à voix basse, et ne se lèvent que lorsque l’officiant arrive à la Kédoucha. Cet usage est en opposition avec l’opinion de MARANN qui tranche que l’on doit rester debout au moins jusqu’au moment où l’officiant entame la répétition, où il sera permis de revenir en silence à la place à laquelle on a prié, et on y répondra à la Kédoucha. Il serait bon d’attirer l’attention sur cela. Ceci est l’essentiel de ses propos.

Notre saint maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l, même à la fin de ses jours, lorsqu’il était faible et que ses jambes le faisaient souffrir, restait malgré tout debout à sa place après avoir terminé sa ‘Amida. Il attendait que l’officiant arrive au-delà de la Kédoucha, et ce n’est qu’à ce moment précis qu’il s’asseyait.   
 On peut aussi s’étonner de l’usage de certains qui ne se lèvent pas lorsque l’officiant arrive à « Modim », et restent assis à leurs places en se contentant de se lever légèrement en répondant « Modim ». Cet usage n’est pas juste selon la Halah’a car il est une obligation de se prosterner lors de « Modim », et lorsqu’on reste assis, on ne se prosterne pas correctement selon la Halah’a.
Par conséquent, notre grand maître le Rav z.ts.l tranche que chacun doit se lever lorsque l’officiant arrive à la bénédiction de « Modim » afin de pouvoir se prosterner de façon conforme au Din et selon le devoir imposé par nos maîtres.

S’il s’agit d’une personne âgée ou malade qui ne peut se lever qu’avec de grands efforts, cette personne peut s’assoir immédiatement après avoir terminé la Amida jusqu’au moment de la Kédoucha. Ensuite elle pourra de nouveau s’assoir jusqu’à « Modim » qu’elle pourra répondre en restant assise en se contentant de se lever légèrement. Mais toute personne en bonne santé est véritablement tenue de se lever afin de se prosterner selon le Din.

En conclusion: Lorsqu’on termine la ‘Amida, on doit reculer de 3 pas en arrière. On doit rester à l’endroit atteint par le 3ème pas jusqu’au moment où l’officiant arrive à la Kédoucha, et à ce moment-là, on retourne à l‘endroit où l’on a prié pour y répondre la Kédoucha. On doit rester à cet endroit jusqu’à fin de la bénédiction de « Ha-El Ha-Kadoch », et selon le strict Din on pourra ensuite s’assoir à sa place. Au moment où l’officiant arrive à « Modim », on se lève et on se prosterne en disant « Modim », et l’on pourra ensuite se rassoir.

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