Halacha pour mercredi 15 Tevet 5785 15 janvier 2025

La Halacha est dédiée :
Pour la guérison totale de Gabriel Ben Sultana (Teboul), Max Mordé'haï Ben Oraïda (Mimouni), Raoul Chaoul Ben Yéchou'a (Assouline), parmi tous les malades d'Israël

Suite des règles relatives à la concentration dans la ‘Amida

Avant-hier (lundi), nous avons expliqué qu’il faut se concentrer sur le sens des mots que l’on sort de la bouche lorsqu’on prie la ‘Amida. Si l’on ne peut se concentrer sur la totalité des bénédictions de la ‘Amida, il faut se concentrer au moins lors de la Birkat Avot (la 1ère bénédiction de la ‘Amida, qui débute la ‘Amida et qui se termine par « Maguen Avraham »). Si l’on ne s’est pas concentré lors de la Birkat Avot, même si l’on s’est concentré sur le reste de la ‘Amida, il faut – selon le strict Din – recommencer la ‘Amida. C’est ainsi que tranche MARAN dans le Choul’han ‘Arou’h.

Mais nous avons aussi fait mention des propos du RAMA (au nom du TOUR) selon lesquels, de notre époque, nous n’avons plus l’usage de recommencer la ‘Amida pour absence de Kavana (concentration), car il est plus que probable que l’on ne se concentrerait pas davantage dans un tel cas. C’est pourquoi, on se fie à l’opinion de quelques décisionnaires selon lesquels, on est quitte Bédi’avad (à postériori) si l’on ne s’est pas concentré dans la Birkat Avot. C’est ainsi que tranchent notre maître le ‘HYDA et le Ben Ich ‘Haï, selon qui même selon l’usage des Séféradim, la règle sur ce point est fixée selon l’opinion du RAMA.

Si l’on se souvient que l’on ne s’est pas concentré
Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l écrit dans son livre Chou’t Yabiya’ Omer (vol.3, vol.9 et autres) qu’effectivement nous agissons sur ce point conformément aux propos de notre maître le ‘HYDA et des décisionnaires selon qui, si l’on ne s’est absolument pas concentré dans la ‘Amida, on ne recommence pas la ‘Amida.
Cependant, tout ceci est valable uniquement si l’on achevé la Birkat Avot, c’est-à-dire, lorsqu’on a déjà conclu la bénédiction par les mots « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Maguen Avraham ».
Mais si l’on n’a pas encore achevé la bénédiction et que l’on se rend compte de l’absence de Kavana, il faut revenir en arrière depuis les mots « Elo-hé Avraham, Elo-hé Its’hak etc. … » (il ne faut surtout pas revenir au tout début de la bénédiction en disant « Barou’h Ata Hachem etc. …, car cela signifierait que la première prononciation de cette bénédiction était en vain), car lorsqu’on n’a pas encore achevé la bénédiction et que l’on revient aux termes « Elo-hé Avraham, Elo-hé Its’hak etc. … », il n’y a pas de crainte de bénédiction en vain.
Particulièrement du fait que selon l’opinion de MARAN l’auteur du Choul’han ‘Arou’h, même si l’on a achevé la bénédiction et que l’on se rend compte de l’absence de Kavana il faut recommencer la ‘Amida, il nous est suffisant de ne pas agir selon l’opinion de MARAN lorsqu’on a achevé la bénédiction. Mais si l’on n’a pas encore achevé la bénédiction, il est certain que l’on doit revenir en arrière, aux termes « Elo-hé Avraham, Elo-hé Its’hak etc. … ». (Selon certains décisionnaires, il faut revenir aux termes « Vélo-hé Avoténou, Elo-hé Avraham, Elo-hé Its’hak etc. … », voir Chou’t Yabiya’ Omer ibid., ainsi que Halichot ‘Olam vol.1 page 131, et autres).

Lorsqu’on a achevé la bénédiction (« Maguen Avraham »)
Si l’on a achevé la bénédiction en disant la conclusion « « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Maguen Avraham », on poursuit la ‘Amida en se concentrant sur le reste des bénédictions, en particulier lors de la bénédiction de « Modim », car selon certains décisionnaires, celui qui s’est concentré dans « Modim » a le même statut que celui qui s’est concentré dans la Birkat Avot.

Une personne qui se concentre toujours
Même si l’on ne recommence pas la ‘Amida en absence de concentration dans la Birkat Avot, malgré tout, s’il s’agit de quelqu’un qui se concentre toujours dans sa ‘Amida (au moins dans la Birkat Avot), et à qui il est arrivé une fois de ne pas avoir eu de concentration, si cette personne désire recommencer la ‘Amida en priant avec concentration (afin de s’acquitter de son devoir même selon l’opinion de MARAN l’auteur du Choul’han ‘Arou’h), elle est autorisée à le faire, en formulant au préalable la condition verbale suivante : « Si je suis tenu de recommencer la ‘Amida, je prie en tant qu’obligation. Si je ne suis pas tenu de recommencer la ‘Amida, que cette nouvelle ‘Amida soit considérée comme une prière offerte ».
Et il s’efforcera de prier avec concentration, au moins lors de la Birkat Avot.

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