Halacha pour jeudi 15 Shevat 5785 13 février 2025

Pour la guérison totale de Azar Ben Lisa Kamouna (Cohen), parmi tous les malades d'Israël.

Pour la Réfoua Chélema de
Maxime Moché Ben Sarah (Amar)

Pour l'élévation de l'âme de
Ethan Eliyahou David Ben Edna Ra'hel (Arfi) z"l
Dédié par David PITOUN

Pour l'élévation de l'âme de 
Georges Jojo Nissim Ben Yvonne Oraïda (Hadjadj) z"l 

Des aliments contenant de la farine

Ces derniers jours, nous avons appris que lorsqu’un aliment est constitué de plusieurs aliments dont les bénédictions initiales sont différentes, il faut réciter la bénédiction correspondante à l’aliment principal du mélange.
C’est pourquoi, nous avons écrit que lorsqu’on consomme des feuilles de vigne farcies au riz, il faut réciter la bénédiction de « Boré Miné Mézonot », car c’est le riz qui constitue ici l’aliment principal, et non les feuilles qui l’entourent.

Mais nous avons ajouté que tout ceci est valable exclusivement pour un aliment constitué de 2 aliments simples (2 ou plus).
Mais lorsque l’aliment est aussi constitué d’éléments du « Dagan » (les 5 céréales du blé), comme de la farine ou des miettes de pain, dans ce cas la bénédiction à réciter est toujours celle correspondant aux éléments du Dagan présents dans le mélange, car le Dagan a une très grande importance puisqu’il rassasie le cœur, au point où l’on en fait du pain, le Dagan est donc toujours considéré comme aliment principal dans un mélange.

Pâte feuilletée fourrée
A la lueur de tout ceci, nous apprenons que de la pâte feuilletée fourrée aux noix (comme la « Baklawa » par exemple) ou au chocolat, même si les noix ou le chocolat représentent l’essentiel de l’aliment, malgré tout, puisque les feuilles de la pâte sont faites de Dagan, il faut réciter la bénédiction de Mézonot, et non celle de Boré Péri Ha-Ets ou Chéhakol.  

Une pâtisserie avec très peu de farine
Lorsque nous disons qu’un élément du Dagan constitue toujours l’aliment principal, ceci dépend d’une condition :
L’élément du Dagan doit avoir pour fonction de donner un bon goût à l’aliment.
Mais si l’élément du Dagan n’est là que pour conserver ou maintenir l’aliment, ou bien pour consolider les différentes parties de l’aliment, dans ce cas le Dagan ne constitue pas l’aliment principal, et il faudra réciter la bénédiction correspondante à l’aliment.   

Cette règle est expliquée dans la Guémara Béra’hot (37b) :
Si l’on a mélangé de la farine à l’aliment uniquement afin de le consolider, on ne récite pas Mézonot sur cet aliment.
C’est ainsi que tranche MARAN dans le Choul’han ‘Arou’h (chap.208).

A partir de là nous apprenons au sujet de pâtisseries faites à base d’œufs, d’huile, de sucre et autre, et dans lesquelles on ne mélange que très peu de farine (une cuillère par pâtisserie par exemple) non dans le but de donner du goût mais seulement pour que la pâtisserie « prenne » et tienne correctement, la bénédiction d’une telle pâtisserie est Chéhakol car le sucre, les œufs et les autres ingrédients représentent l’essentiel, alors que la farine n’est là que pour consolider uniquement.
C’est pourquoi, elle ne peut être considérée comme l’essentiel de l’aliment.

La règle est la même pour des meringues de sucre, même si on y ajoute parfois un peu de farine, malgré tout, leur bénédiction est Chéhakol.
C’est ainsi que tranche notre maitre le RAMBAM (chap.3 des règles relatives aux bénédictions) :
Dès lors où l’on met du Dagan dans le mélange afin de le consolider, on ne doit pas réciter la bénédiction de Mézonot. Il ajoute encore que la règle est la même si l’on a mis le Dagan afin de donner un parfum ou une couleur au mélange, dès lors où le Dagan n’a pas vocation de donner un bon goût, il n’est pas considéré comme essentiel, et on ne doit pas réciter Mézonot.

Une soupe ou un jus avec de la farine
A partir des propos du RAMBAM que nous avons cités, nous pouvons encore apprendre que même si l’on ajoute de la farine à un plat afin d’améliorer sa texture, par exemple lorsqu’on ajoute de la farine à une soupe de viande afin de l’épaissir, la bénédiction de cette soupe reste Chéhakol, puisque la farine ne vient pas ajouter du goût mais uniquement modifier la texture de la soupe.

De même, lorsqu’on fait un « roux » (mélange de farine et de matière grasse) pour le mélanger à un jus afin de l’améliorer, il est certain que la farine ne peut être considérée dans ce cas comme l’essentiel de l’aliment, et la bénédiction de l’aliment reste Chéhakol.
De même pour des boulettes de viande, dans lesquelles on mélange un peu de miettes de pain afin d’améliorer leur texture, la règle est qu’il faut réciter Chéhakol, car les miettes ne viennent pas donner du goût, mais uniquement améliorer la texture des boulettes.

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