« Hachem désire le cœur »
Il faut investir beaucoup d’effort dans la concentration lors des prières durant toute l’année, et particulièrement lors des Yamim Noraïm (les jours redoutables de Roch Ha-Chana et Yom Kippour), et ne pas prier de manière hâtive – à D.ieu ne plaise - mais calmement, dans une totale concentration, avec un langage de supplication.
Il faut garder en mémoire qu’il s’agit là d’un véritable enjeu pour nous, et ne surtout pas négliger la chose, car l’essentiel de la force de la prière, ainsi que son utilité, réside dans une prière faite avec concentration, car par la concentration dans la prière, l’homme mérite de réaliser des réparations très élevées, et sa récompense est très grande, mais une prière dite sans concentration, est comparable à un corps sans âme.
Si quelqu’un prie de manière hâtive durant les Yamim Noraïm, il se cause un grand mal à lui-même ainsi qu’aux membres de son foyer, car une telle attitude éveille sur lui une grande mise en accusation, puisque même durant des jours aussi saints, il reste indifférent et néglige le Créateur du monde, car au moment de la prière l’individu se tient devant la Ché’hina (Présence divine), et il se doit de craindre et de se soucier du grand et redoutable jugement.
Chaque personne, homme ou femme, qui a appris ne serait-ce qu’en partie l’importance des Yamim Noraïm, prie toutes les prières de Roch Ha-Chana et de Yom Kippour avec précision et de toutes ses forces.
Cependant, dans les différents rituels de prières, il existe différentes versions des textes. Certaines de ces versions sont Halachiquement fondées, d’autres ne le sont absolument pas.
C’est pourquoi, à la demande de nombreuses personnes, nous allons à présent citer quelques points de la prière et leur formulation exacte, selon l’opinion de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l, tel que publié dans ses ouvrages.
« Véya’assou ‘Houlam »
« Véya’assou ‘Houlam Agouda Eh’ate » et non « Ah’ate », en correspondance au verset dans le livre de Chémouel II (2-25).
L’usage personnel de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l était de dire « Chéyada’nou A.D.O.N.A.Ï Elo-hénou Chéhachiltone Léfanéh’a » conformément à l’usage de la ville de Jérusalem et à l’opinion de la majorité des décisionnaires des derniers siècles, et non « Chéhacholtane »,.
(Il ne faut pas dire « Kémo Chéyada’nou … », mais seulement « Chéyada’nou … »)
Zi’hron Térou’a
Si une personne se trompe un jour de Roch Ha-Chana qui tombe en semaine et dit par erreur « Zih’ron Térou’a » au lieu de « Yom Térou’a », on ne doit pas recommencer la ‘Amida.
De même, à l’inverse, un jour de Roch Ha-Chana qui tombe Chabbat, si une personne se trompe et dit par erreur « Yom Térou’a » au lieu de « Zih’ron Térou’a », on ne doit pas recommencer la ‘Amida. (Michna Béroura chap.582-7 et ‘Hazon Ovadia-Yamim Noraïm page 72).
Il faut dire « Ten H’elkénou Bétoratah’ », et non « Sim H’elkénou Bétoratah’ », car telle est la version la plus juste selon les propos de nos maîtres les décisionnaires médiévaux.