Halacha pour vendredi 6 Tammuz 5784 12 juillet 2024

La Halacha est dédiée :
Pour la guérison totale de Gabriel Ben Sultana (Teboul), Max Mordé'haï Ben Oraïda (Mimouni), Raoul Chaoul Ben Yéchou'a (Assouline), parmi tous les malades d'Israël

‘HOUKAT

A partir de commentaires de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l

Il est dit au début de notre Paracha :
זֹאת חֻקַּת הַתּוֹרָה, אֲשֶׁר-צִוָּה ה' לֵאמֹר: דַּבֵּר אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְיִקְחוּ אֵלֶיךָ פָרָה אֲדֻמָּה תְּמִימָה אֲשֶׁר אֵין-בָּהּ מוּם, אֲשֶׁר לֹא-עָלָה עָלֶיהָ, עֹל. (במדבר יט-ב)

Ceci est loi de la Torah telle que l’a prescrite Hachem, en ces termes : Avertis les enfants d'Israël de te choisir une vache rousse, intacte, sans aucun défaut, et qui n'ait pas encore porté le joug. (Bamidbar 19-2)

La vache était égorgée et brûlée. Sa cendre servait à purifier les personnes ou les objets qui avaient contracté l’impureté mortuaire.
Ainsi, ils pouvaient de nouveau accomplir toutes les Mitsvot de la Torah dans la pureté, pénétrer dans le Temple, offrir des sacrifices, consommer le Sacrifice de Péssa’h, et de nombreuses autres Mitsvot qui nous ne possédons malheureusement plus de notre temps, parce que nous n’avons plus la cendre de la Vache Rousse.

Pourquoi cette vache doit être exclusivement rousse ?? Pourquoi pas d’une autre couleur ? Même si elle possède ne serait-ce que 2 poils noirs, elle est invalide ! Pourquoi ??
Parce que la Vache Rousse est un décret ! Une « ‘Houka » (une loi irrationnelle) !
« Ceci est la loi de la Torah » ! Hachem dit : « J’ai érigé une loi, j’ai émis un décret, et tu n’es pas autorisé à y méditer ! » (Rachi).

Toutes nos Mitsvot sont divisées en 2 catégories :
Les Mitsvot dites « Chim’iyot », qui sont des décrets d’Hachem dont on ignore la raison, et que nous n’aurions pas accomplies de notre propre initiative si Hachem ne nous les avait pas ordonnées, comme l’interdit de « Cha’atnez » qui consiste à ne pas porter un vêtement dans lequel sont mélangés le lin et la laine. La soie et le lin sont permis même ensemble ! Le coton et la laine sont permis même ensemble !
Ce n’est que la laine et le lin qui sont interdits ensemble ! Pourquoi ??
Parce que c’est un décret sans raison !
La Vache Rousse est une Mitsva similaire.

Mais il existe aussi les Mitsvot dites « Si’hliyot », qui sont des Mitsvot compréhensibles par l’esprit humain, comme le devoir du respect des parents, comme il est dit : « Honore ton père et ta mère ». Il s’agit d’une Mitsva naturelle, car les parents s’investissent énormément pour leurs enfants, afin de les élever !
Il est donc certain que les enfants se doivent de les respecter.
Même des gens qui ne sont pas juifs, accomplissent cette Mitsva, pas seulement les juifs !

La Guémara enseigne :
On demanda à Rabbi Eli’ezer Ha-Gadol – il s’agit de Rabbi Eli’ezer Ben Horkanoss - : Quelle est la limite au devoir du respect des parents ?
Il leur répondit : Je vais vous raconter un fait. Il y avait un non-juif qui habitait Achkélon, il s’appelait Dama Ben Natina. Il était un important général de l’armée.
Il avait la passion des pierres précieuses et des diamants, les plus beaux et les plus particuliers. Parfois, il les vendait et gagnait beaucoup d’argent.

Dans le Temple, le Cohen Gadol avait 12 pierres précieuses incrustées dans le ‘Hochen (le pectoral). L’une de ces pierres était le « Yachefé ».
Elle est la dernière des pierres du ‘Hochen, et elle correspond à la tribu de Binyamin.
Pourquoi cette pierre correspond-elle exclusivement à la tribu de Binyamin ?
Lorsque Binyamin arriva auprès de Yossef en Egypte, Yossef lui dévoila immédiatement qu’il était Yossef, mais il lui interdit de le dévoiler aux frères.
Lorsque les frères retournèrent auprès de leur père Ya’akov pour lui apporter les vivres qu’ils avaient acheté en Egypte, et que la coupe de Yossef fut trouvée dans la sacoche de Binyamin, ce dernier savait que tout ceci n’était qu’une farce, sans la moindre incidence, mais il ne dévoila pas la vérité à ses frères, même s’il avait une bouche pour parler. Il garda le secret et ne parla pas.
C’est pourquoi, il est allusionné dans cette pierre qui se nomme « Yachefé », un mot qui est composé de deux mots en hébreux : « Yech » (il y a) et « Pé » (une bouche), ce qui signifie : Binyamin avait une bouche, mais il ne parla pas !

Un jour, cette pierre « Yachefé » tomba du ‘Hochen du Cohen Gadol et fut égarée.
Selon le Din, le Cohen Gadol ne peut servir dans le Temple sans l’intégralité de ses vêtements spécifiques. Même s’il lui manque ne serait-ce qu’une seule pierre, tout est invalide, et il ne peut pas servir.
C’est pourquoi, les sages d’Israël cherchèrent à se procurer cette pierre.

Les sages d’Israël apprirent que le général Dama Ben Natina possédait des pierres précieuses.
Ils se rendirent chez lui et lui demandèrent :
« As-tu cette pierre, le Yachefé ? »
Il leur répondit :
« Oui bien sûr, j’en possède une ! »
Ils lui dirent :
« Combien en veux-tu ? »
Il leur répondit (un prix équivalant à) 100 000 dollars !
Les sages d’Israël lui dirent :
« Très bien. Montre-la-nous ! »

Dama Ben Natina entra pour aller chercher la pierre, mais il vit son ivrogne de père dormant les pieds posés sur la table. Or, la pierre se trouvait dans le tiroir de la table !
Dama savait que s’il prenait la pierre, il réveillerait son père, et parce qu’il était tellement pointilleux sur le respect de son père, il ressortit de la maison et dit aux sages d’Israël :
« Je suis désolé, je ne peux pas vous donner la pierre pour l’instant. »

Les sages d’Israël crurent que Dama désirait davantage d’argent, et ils lui dirent :
« Nous te paierons le double ! 200 000 dollars ! »
Il leur dit :
« Je suis désolé, je ne peux pas pour l’instant. »
Ils lui dirent encore :
« 300 000 Dollars ! »
Dama resta sur sa position !
Ainsi, ils continuèrent à proposer davantage d’argent, jusqu’à une somme équivalente à 1 million de Dollars pour la pierre !
Mais Dama refusa encore en s’excusant !

Les sages d’Israël allèrent chercher la pierre ailleurs.
Mais quelques minutes après leur départ, le père ivrogne se réveilla !
Dama se précipita et pris la pierre. Il courut après les sages d’Israël.
Il les rattrapa et leur dit :
« Voici la pierre ! »
Les sages d’Israël l’examinèrent attentivement, et conclurent :
« C’est bien une pierre de Yachefé ! »
Ils dirent à Dama :
« Très bien. Nous allons te payer la somme (équivalente) de 1 million de Dollars pour cette pierre, comme nous l’avons dit. »
Dama leur dit :
« Non ! Je ne vendrais le respect de mon père pour aucun argent au monde ! J’ai dit 100 000 dollars, donc donnez-moi 100 000 Dollars ! »
Les sages d’Israël lui donnèrent cette somme, prirent la pierre et s’en allèrent.

Le Talmud Yérouchalmi raconte que la mère de Dama Ben Natina avait des troubles mentaux, elle pouvait devenir démente et hystérique.
Un jour, au moment où Dama commandait 1000 soldats, sa mère apparut soudain et commença à frapper son fils avec sa sandale. Dama ne lui répondit rien !
La sandale glissa des mains de sa mère et s’envola. Dama courut et ramassa la sandale, puis la donna à sa mère afin qu’elle continue de le frapper !
Il était tellement attaché au respect de ses parents !

La Guémara fait remarquer : Constatons ! Si déjà un non-juif respecte sa mère, à fortiori les juifs qui ont reçu l’ordre de la Torah de respecter leurs parents ! Combien doivent-ils les respecter ! En particulier, du fait qu’il s’agit d’une Mitsva compréhensible !

L’année suivante, Hachem récompensa Dama Ben Natina dans ce monde ci.
Dama possédait un troupeau de vaches.
Une vache rousse vint au monde dans son troupeau.
Dama savait que les juifs recherchaient souvent une vache rousse, et il en prit soin.
A cette même période, les sages d’Israël avaient justement besoin d’une vache rousse, car ils n’avaient plus de cendre de la vache précédente.
Ils avaient donc besoin d’une autre vache.

Les sages d’Israël vinrent de nouveau chez Dama Ben Natina, et lui demandèrent quel prix voulait-il pour la vache rousse.
Dama leur répondit ;
« Ce que j’ai perdu pour la pierre précieuse, (l’équivalent de) 900 000 Dollars, c’est ce que je demande. »
Les sages d’Israël lui donnèrent la somme d’argent, et prirent la vache.

Cette vache rousse constitue la récompense qu’Hachem octroya à Dama Ben Natina pour son respect envers ses parents, comme il est dit dans la Torah au sujet de ce devoir : « Afin qu’il te soit fait du bien, et que tu vives longtemps »
« Qu’il te soit fait du bien » - dans ce monde ci
« Que tu vives longtemps » - dans le Monde Futur.

Pourquoi Dama Ben Natina mérita une telle récompense ? Pourquoi exclusivement une vache rousse ?
En réalité, le respect sans limite de Dama Ben Natina envers son père éveilla dans le ciel une mise en accusation contre Israël, car personne ne se comporte dans de telles proportions envers ses parents.
C’est pourquoi, Hachem le récompensa avec une vache rousse, afin que les sages d’Israël viennent et lui offrent une fortune pour l’acquérir, ce qui exprime le sacrifice d’Israël pour des Mitsvot, même s’il s’agit de décrets incompréhensibles !
On vit à ce moment combien Israël se montre pointilleux dans les Mitsvot, même si elles n’ont pas de raison ou d’explication apparente ! Ils investissent des fortunes dans de telles Mitsvot ! C’est pourquoi, les événements s’enchaînèrent jusqu’à ce que les sages d’Israël lui achètent sa vache rousse, ce qui arrêta la mise en accusation contre Israël, puisque lui s’investissait dans une Mitvsa compréhensible à l’esprit humain, alors qu’Israël s’investit pour une Mitsva incompréhensible !

Hachem dit au sujet de la Mitsva de la vache Rousse :
« J’ai érigé une loi, j’ai émis un décret, et tu n’es pas autorisé à y méditer ! » (Rachi)
Pourquoi cette répétition ? Pourquoi « J’ai érigé une loi, j’ai émis un décret » ?

Un jour, les sages d’Israël devaient se procurer une vache rousse, car jusqu’à leur époque, 8 vaches rousses avaient été égorgées depuis Moché Rabbénou.
Ils devaient se procurer la 9ème vache (la 10ème sera égorgée par le Machia’h, rapidement et de nos jours, mais entre-temps, Israël devait se procurer une huitième ou une neuvième vache rousse).

Jusqu’à l’époque du Talmud, on utilisait encore les cendres de la Vache Rousse, et le peuple d’Israël était pur. Lorsque nous serons de nouveau purs, nous pourrons également consommer le Sacrifice de Péssa’h ! Lorsque viendra Machia’h, nous aurons tous le mérite de nous purifier et nous consommerons tous le Sacrifice de Péssa’h ! Nous pourrons alors monter sur le Har Ha-Baït (le Mont du Temple) et pénétrer dans la « ‘Azara », et toutes les règles relatives au Temple seront d’actualité !

De notre époque, il est interdit de monter sur le Har Ha-Baït. Pourquoi ?
Parce que nous ne savons pas avec précision les limites du Har Ha-Baït et où se trouve précisément la ‘Azara.
Il existe encore d’autres raisons pour lesquelles il est interdit de monter sur le Har Ha-Baït.
C’est pourquoi, celui ou celle qui y monte de notre époque, peut être passible de la peine de Karet !
Certaines personnes croient qu’elles sont suffisamment Tsaddikim (justes) et montent au Har Ha-Baït, ils provoquent le désordre avec la police !!
Il s’agit là d’une grave erreur ! Ils pensent qu’ils accomplissent une Mitsva ??
En réalité, il s’agit là d’une grande ‘Avéra !!
Il faut diffuser publiquement qu’il est interdit de monter sur le Har Ha-Baït !
Celui qui s’y rend, s’introduit dans un risque de châtiment de Karet !!

Un non-juif possédait une vache rousse.
Les sages d’Israël se rendirent chez lui et lui dirent :
« Nous avons entendu que tu possèdes une vache rousse. »
Il leur répondit :
« C’est exact ! Venez la voir ! »
Le sages d’Israël examinèrent la vache, et constatèrent qu’elle était réellement rousse, et qu’elle n’avait jamais porté de charge (tel que l’exige la Torah). Elle était donc valable pour accomplir la Mitsva de la Vache Rousse.
Ils lui demandèrent :
« Combien en veux-tu ? »
Il leur répondit :
« (Une somme équivalente à) 10 000 Dollars ! »

Les sages d’Israël acceptèrent, mais le non-juif leur dit :
« Pas tout de suite ! Revenez demain et vous prendrez votre vache contre la somme convenue. »
Les sages d’Israël se retirèrent.
Le non-juif – qui haïssait les juifs – dit à son ami :
« Regarde à quel point ces juifs sont idiots ! Ils veulent la vache pour leurs Mitsvot, et je vais me jouer d’eux en posant une charge sur la vache, et elle deviendra ainsi invalide à leur Mitsva, mais ils ne pourront pas le savoir ! Ils auront payé pour une vache non valable ! »
Le non-juif prit une charge et la plaça sur la vache quelques instants.

Le lendemain, les sages d’Israël revinrent.
Il leur dit :
« Voici ! Prenez votre vache et payez-moi ! »
Ils lui dirent :
« Très bien. Mais avant, nous désirons l’examiner de nouveau. »
Les sages d’Israël examinèrent de nouveau la vache, mais ils virent qu’elle avait porté une charge. Comment l’ont-ils su ?
Hachem a confié à Israël 2 signes distincts :
Toute vache rousse a les yeux à la même hauteur, mais dès lors où elle a porté une charge, ses yeux ne sont plus à la même hauteur. Un œil va vers le haut et un autre va vers le bas.
La vache rousse possède 2 poils vers ses cornes.
Ces 2 poils ne se courbent jamais, tant qu’elle n’a pas porté de charge.
C’est ainsi que les sages d’Israël surent que la vache de ce non-juif avait porté une charge.

Ils dirent au non-juif :
« Tu veux nous escroquer ??! Cette vache a porté une charge !! »
Le non-juif entendit et monta immédiatement sur le toit de sa maison et se jeta dans le vide, par peine d’avoir perdu autant d’argent par pure stupidité.

C’est pour cela qu’Hachem dit :
« J’ai érigé une loi » - Ceci correspond au signe des yeux qui doivent rester à la même hauteur.
« J’ai émis un décret » - Ceci correspond au signe des 2 poils qui ne doivent jamais se courber.
Ce sont les signes particuliers qu’Hachem a introduit dans la création de cette vache, afin qu’Israël se l’a procure.

Avec l’aide d’Hachem, nous aurons le mérite de voir la venue de Machia’h, il nous réalisera toutes ces bonnes choses, pour la vie, et nous aurons de nouveau le mérite de consommer les différents sacrifices, ainsi que ceux de Péssa’h, Amen !

Chabbat Chalom !

8 Halachot Les plus populaires

Vaygach

Nous sommes aujourd’hui à la date du 10 Tévet, jour de jeûne public pour tout le peuple d’Israël. Vous pouvez consulter les règles relatives à un jour de jeûne ici, dans une Halacha antérieure consacrée au jeûne du 17 Ta......

Lire la Halacha

Vay’hi – La force d’une bonne parole

Commentaires rédigés pour Halacha Yomit par le Gaon Rabbi Zévadya COHEN Chlita, chef de tous les tribunaux rabbiniques de Tel Aviv Dans notre Paracha, Ya’akov Avinou rassemble ses enfants auprès de lui et les bénit avant de quitter ce monde, comme il est ......

Lire la Halacha

Des pains « ‘Halavi » (pétris avec du lait)

Il est expliqué dans la Guémara Péssa’him (36a) que nos maitres ont interdit de pétrir une pâte avec du lait, car il est à craindre que l’on ne porte pas attention à cela et que l’on en vienne à consommer ce pain avec de la via......

Lire la Halacha

« Rétsé » dans le Birkat Ha-Mazon du Chabbat

Dans le Birkat Ha-Mazon du Chabbat, avant la bénédiction de « Boné Yérouchalaïm » (Vétivné), il faut ajouter le passage de « Rétsé Véhah’alitsénou », comme imprimé dans les rituels de pri&......

Lire la Halacha


Térouma

Entre Moché et Bétsla’el Commentaires rédigés par le Gaon Rabbi Zévadia COHEN Chlita, Chef des tribunaux rabbiniques de Tel Aviv, pour Halacha Yomit Cette semaine, nous lirons dans notre Paracha la contribution matérielle des Béné I......

Lire la Halacha

Michpatim

Commentaires rédigés par le Gaon Rabbi Ya’akov SASSON Chlita, directeur de notre site Halacha Yomit, et digne petit-fils de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l Il est dit dans notre Paracha : « Or, j'enverrai devant toi un ange, chargé de veiller......

Lire la Halacha

S’assoir sur de la nourriture

Question : Est-il vrai qu’il est interdit de s’assoir sur une caisse contenant de la boisson ou de la nourriture ? Réponse : Il est expliqué dans le traité Béra’hot (50b) qu’il est interdit de se comporter de façon humiliante envers de la......

Lire la Halacha

Mikets - « Un homme intelligent et sage »  - Histoire au sujet de Rabbi Avraham Ibn ‘EZRA

Commentaires rédigés par le Gaon Rabbi Zévadya COHEN Chlita, chef de tous les tribunaux rabbiniques de Tel Aviv, pour Halacha Yomit Notre Paracha nous relate les rêves de Pharaon ainsi que leurs interprétations données par Yossef Ha-Tsaddik, qui eut le m&......

Lire la Halacha