Halacha pour dimanche 27 Nissan 5784 5 mai 2024

La Halacha est dédiée :
Pour la guérison totale de Gabriel Ben Sultana (Teboul), Max Mordé'haï Ben Oraïda (Mimouni), Raoul Chaoul Ben Yéchou'a (Assouline), parmi tous les malades d'Israël

Ecouter de la musique pendant la période du ‘Omer

Depuis la destruction du Temple, nos maitres ont interdit d’écouter des instruments de musiques (traité Guittin 7a). Cela signifie que chanter a capella (sans musique) est permis. Mais écouter de la musique produite par des instruments est interdit, excepté dans le cadre d’une réjouissance de Mitsva, où il est permis de le faire, comme tel est l’usage dans toutes les communautés du peuple d’Israël, dans des réjouissances de Mitsva comme un mariage ou autre, où l’on fait venir des musiciens et où l’on chante des chants de gloire en l’honneur d’Hachem.

Dans les dernières générations, nos maitres les décisionnaires se sont longuement étendus sur le sujet, et ont conclu dans la pratique, qu’il est permis selon le Din d’écouter durant toute l’année de la musique accompagnée d’instruments lorsque ce n’est pas en « Live », c’est-à-dire, lorsqu’on écoute de la musique enregistrée sur un support, comme un Cd, K7, ordinateur, ou bien lorsqu’elle est diffusée à la radio ou sur un appareil diffuseur de musique, et ceci même lorsqu’il ne s’agit pas d’une réjouissance de Mitsva.
Tel est l’usage répandu même chez les grands de la génération, les plus pieux et les plus justes. Ils écoutent des chants sacrés enregistrés, qui procurent un éveil du cœur et motivent à s’attacher à Hachem, en donnant de l’apaisement et du repos à l’âme.

Par contre, pendant la période du ‘Omer, où – comme nous l’avons expliqué – sont arrivés les événements tragiques de la disparition des 24 000 élèves de Rabbi ‘Akiva, le Gaon Rabbi Moché FEINCHTEIN z.ts.l écrit (Chou’t Iguérott Moché O.H chap.166) qu’il faut s’imposer la rigueur de ne pas écouter de musique, même enregistrée.
Son avis est partagé par d’autres grands décisionnaires contemporains, et parmi eux notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l.

Par conséquent, même si durant toute l’année nous autorisons à écouter de la musique enregistrée, même hors cadre de réjouissance de Mitsva, pendant la période du ‘Omer il est juste de s’imposer la rigueur sur ce point.

Cependant, lors d’une réjouissance de Mitsva pendant la période du ‘Omer, comme une fête de Bar Mitsva (si la fête est organisée à la date hébraïque précise du 13ème anniversaire de l’enfant), une Brit Mila (même si elle a été repoussée), un Pidyon Ha-Ben (même si il a été repoussé au-delà des 30 jours du bébé), ou une fête en l’honneur de l’achèvement de l’étude d’un traité talmudique, il est permis d’écouter des chants sacrés et des mélodies accompagnés d’instruments, même en « Live », car puisqu’il s’agit d’une réjouissance de Mitsva, il faut autoriser.
En effet, même dans l’essentiel de l’institution de nos maitres de ne pas jouer de musique depuis la destruction du Temple, ils ont autorisé lorsqu’il s’agit d’une réjouissance de Mitsva. La règle est donc à fortiori la même pendant la période du ‘Omer.

Notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l écrit encore à ce sujet (dans son livre ‘Hazon Ovadia-Yom Tov page 259) que si l’on désire organiser une fête en l’honneur de l’introduction d’un nouveau Séfer Torah pendant la période du ‘Omer, il est permis de le faire même avec des instruments de musique, car il s’agit d’une réjouissance liée à une grande Mitsva.

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