La semaine prochaine, mercredi (depuis mardi soir), tombera la fête de Chavou’ot.
En Erets Israël, cette fête est célébrée durant un jour, mais en dehors d’Israël elle est célébrée durant deux jours.
Chacun a le devoir de consommer du pain lors des repas de Yom Tov, aussi bien lors du repas du soir que lors de celui de la journée. Mais il n’y a pas d’obligation de prendre 3 repas pendant Yom Tov, comme nous le faisons pour les repas de Chabbat.
Dans le Birkat Ha-Mazon de Yom Tov, il faut mentionner le passage de « Ya’alé Véyavo » avant la bénédiction de « Boné Yérouchalaïm », comme indiqué dans les Siddourim.
Telle est la règle aussi bien lors de la fête de Chavou’ot, aussi bien lors de la fête de Soukkot, aussi bien lors de la fête de Péssa’h.
Telle est également la règle lors des jours de Roch ‘Hodech.
Un jour de Yom Tov, si l’on a fait l’erreur et que l’on n’a pas mentionné « Ya’alé Véyavo », la règle diffère selon les divers types de situations :
- Si l’on s’en souvient lorsqu’on a seulement dit « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï » avant de conclure « Boné Yérouchalaïm », on doit dire les mots suivants : « Lamédéni ‘Houké’ha » (à la place des mots « Boné Yérouchalaïm »), et l’on dit ensuite le passage de « Ya’alé Véyavo ». Puis, on poursuit normalement avec « Vétivné Yérouchalaïm ».
- Si l’on s’en souvient seulement après avoir dit les mots « Boné Yérouchalaïm », on dira à cet endroit précis la bénédiction suivante : « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Eloh-énou Méle’h Ha-‘Olam Acher Natan Yamim Tovim Lé-Israël Lé-Sasson Oul-Sim’ha, Ett Yom ‘Hag Ha-Chavou’ot (si c’est Chavou’ot) Ha-Zé, Ett Yom Tov Mikra Kodech Ha-Zé, Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Mékadech Israël Vé-Hazémanim ». Puis, on poursuit normalement avec la bénédiction suivante « Barou’h Ata … La’ad ‘Ha-E-l Avinou … ».
- De même, si l’on a entamé la bénédiction suivante - qui est celle de « Hatov Véhamétiv » (« La’ad Ha-El Avinou Malkénou … ») - mais que l’on a seulement dit les mots « Barou’h Ata A.D.O.N.A.Ï Eloh-énou Méle’h Ha-‘Olam », on poursuivra avec les termes de la bénédiction de substitution que l’on a cité précédemment (« … Acher Natan Yamim Tovim Lé-Israël …). Puis, on reprend la bénédiction suivante « Barou’h Ata … La’ad ‘Ha-E-l Avinou … ».
- Si l’on s’en souvient après avoir entamé véritablement la bénédiction de « Hatov Véhamétiv » en ayant dit ne serait-ce que le mot « La’ad », on ne peut plus corriger, et dans certains cas il faudra reprendre le Birkat Ha-Mazon depuis le début, comme nous l’expliquerons – avec l’aide d’Hachem – dans la prochaine Halacha.