Les femmes du peuple d’Israël ont la tradition de ne pas effectuer de travaux – comme coudre, broder, ou laver le linge à la main, qui sont de véritables travaux - pendant que les Nérot H’anouka brûlent, c'est-à-dire pendant la 1ère demi-heure pendant laquelle les Nerot sont allumées.
Par contre, des travaux plus simples – comme cuisiner ou autre – les femmes n’ont pas l’usage de s’en abstenir.
Certaines femmes ont l’usage de ne pas travailler du tout durant l’intégralité des 8 jours de ‘Hanouka, mais les décisionnaires contestent cet usage car il n’a aucun fondement, et il faut l’abolir puisque l’oisiveté mène la personne vers l’ennui, et l’ennui entraine la faute.
Le Gaon Y’abets écrit dans son livre Mor Ouktsi’a que de leur temps (où l’électricité n’existait pas), la plupart des tâches étaient effectuées à la lumière de bougies ou de veilleuses allumées. Or, puisqu’il est interdit d’utiliser la lumière des Nérot ‘Hanouka, les femmes s’abstiennent donc de réaliser des travaux pendant que les Nérot brûlent.
Selon cela, le Baït ‘Hadach écrit que dans certains endroits, les hommes ont eux aussi l’usage de ne pas réaliser de travaux lorsque les Nérot brûlent, car la raison à l’usage des femmes s’applique aussi aux hommes.
Cependant, de notre époque les hommes n’ont pas l’usage de s’imposer la rigueur sur ce point, et seules les femmes ont l’usage de se l’imposer.
En réalité, l’une des explications à cette tradition des femmes, réside dans le fait que le miracle s’est produit grâce à une femme – Yéhoudit qui tua le chef de l’armée de Antyo’hoss roi de Grèce - et c’est pourquoi, les femmes marquent de manière particulière ces jours là - qui sont une fête particulière pour elles – en s’abstenant de faire des travaux difficiles pendant que les Nérot brûlent.
MARAN cite dans le Choul’han ‘Arou’h (chap.670) l’usage des femmes d’Israël sur ce point.
Notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l cite lui aussi tous les propos des décisionnaires sur ce point, et il ne faut surtout pas dédaigner cet usage observé par les femmes, car il possède de solides bases dans les propos des décisionnaires.