Une célèbre interprétation par allusion sur un verset dit:
« Nateneou Récha’im Pa’h Li » (« Les impies m’ont tendus un piège »)
Le mot « Pa’h » est composé des lettres Pé et ‘Hett, qui sont les initiales des mots « Pourim » et « ‘Hanouka ».
Ce qui signifie que ces deux fêtes nous ont été « données par des impies », Hamann et Antiochouss.
Notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l dit qu’en réalité, nous avons eut de très grandes conséquences de Pourim et de ‘Hanouka.
En effet, à Pourim Israël a accepté avec amour la Loi Orale (le Talmud).
De même, à Pourim Israël s’est renforcé dans la foi du cœur en la Loi Orale, puisqu’ils virent que depuis le Ciel, on approuve l’opinion des sages du Talmud.
En effet, selon la Torah, les non-juifs n’ont pas la capacité de rendre impure les huiles. Ce n’est que par décret de nos maitres que leur statut est le même que celui d’un juif impur sur ce point, s’il touche une huile, celle-ci devient immédiatement impure.
De ce fait, toute l’impureté contractée par les huiles trouvées dans le Temple, ne l’était que par décret de nos maitres et non par la Torah.
Et malgré tout, Hachem réalisa un grand miracle à travers l’huile contenue dans le flacon scellé trouvé dans le Temple, puisque cette huile dura 8 jours.
A partir de là, tout Israël constata de visu qu’Hachem approuve les propos de nos maitres.
Par cela, notre maitre le Rav z.ts.l ajoute une allusion à travers un autre verset:
« Pikoudé Hachem Yécharim Méssamé’hé Lev » (« Les lois d’Hachem sont justes et réjouissent le cœur »).
Les lois d’Hachem sont justes, parce que nous avons observé tous les commandements de la Torah, ceux-ci nous ont amenés à observé les lois de Pourim et de ‘Hanouka, car le mot « Méssamé’hé » est composé des lettres « Mem », « Chin », « Mem », « ‘Hett » et « Youd » qui sont les initiales (dans le désordre) de « Mikra Méguila Chémonatt Yémé ‘Hanouka » (« lecture de la Méguila ; 8 jours de ‘Hanouka »).
Selon cela, notre maitre le Rav z.ts.l ajoute:
Nous comprenons pourquoi nos maitres n’ont pas instauré de repas obligatoires durant ‘Hanouka, car les jours de ‘Hanouka font allusion à la Loi Orale (le Talmud) qui est très vaste, et qui ne s’acquiert que par la diminution de la nourriture.
Au contraire, celui qui recherche les surplus, oubliera l’étude de la Torah.
Seul celui qui étudie la Torah avec beaucoup d’efforts physiques, et ne tient pas compte des privations des plaisirs de ce monde, se verra couronné par la connaissance de la Torah.
De plus, à Pourim il se produit un très grand miracle puisqu’aucun juif ne fut tué, et de ce fait, il est juste d’instaurer un repas festif et une grande réjouissance.
Ce qui n’est pas le cas à ’Hanouka où – avant le grand miracle – nous avons déploré la mort de nombreux juifs assassinés par les grecs pour avoir refusé de renier leur foi. Israël était donc dans une grande souffrance.
C’est pourquoi, nos maitres n’instaurèrent pas de repas avec réjouissance durant cette fête. Fin de citation des propos de notre grand maitre le Rav z.ts.l.
Nous devons porter toute notre attention au fait que tous les miracles réalisés par Hachem durant ces jours de ‘Hanouka, n’ont été réalisés que par amour d’Hachem envers Israël. A travers ces miracles, nous devons déduire pour l’ensemble des miracles qu’Hachem réalise pour nous, aussi bien les miracles dévoilés que les miracles cachés, car Hachem réalise des miracles pour Israël au quotidien.
En ce moment même, nous voyons de nos propres yeux les grands miracles qui nous sont faits. Il faut être attentifs à ces miracles, car cela nous oblige – d’une certaine manière - à « rendre » à Hachem le bien qu’il nous prodigue, et à prendre conscience qu’Hachem nous aime et guette le retour d’Israël vers Lui.