Dans la précédente Halacha, nous avons mentionné la demande du prophète Irméyahou auprès d’Hachem afin que lorsque les Récha’im (impies) désireront donner de la Tsédaka, Hachem les heurte à des gens incorrectes. Cela signifie que l’argent offert pour la Tsédaka ira vers des objectifs détestables, vers des escrocs et des imposteurs, ainsi, le mérite de la Tsédaka n’intercèdera pas pour ces Récha’im.
En parallèle, celui qui possède un mérite, on l’aidera depuis le Ciel et son argent parviendra à de bonnes destinations, où l’on distribue l’argent pour les besoins de ceux qui étudient la Torah, ou à des nécessiteux. Sur de telles personnes méritantes il est dit : « Heureux celui qui s’intéresse au pauvre. Au jour du malheur, Haachemle sauvera. » Et comme il est dit : « La Tsédaka sauve de la mort. »
Il s’est produit un fait stupéfiant l’année dernière, lorsque l’épidémie du Corona a sévit aux Etats-Unis, et que l’un des grands et importants Rabbanim (sur lequel on rapporte qu’il maitrise tout le Talmud, et dont on fait l’éloge) tomba gravement malade, au point où les médecins envisageaient de le débrancher des machines respiratoires, car ils n’avaient plus d’espoir en sa guérison.
Cependant, par l’infinie bonté d’Hachem, quelques temps plus tard, cet érudit dans la Torah guérit et repris connaissance. Lorsqu’il était encore hospitalisé, il demanda à l’un de ses proches - en étant encore très faible – de transférer immédiatement un une très grosse somme d’argent en don en faveur du Beit Ha-Midrach « Yé’havé Da’at » à Jérusalem, en s’engageant à récolter l’argent auprès des membres de sa communauté.
Après s’être totalement remis, il expliqua son geste, et il raconta:
« Lorsque j’étais véritablement entre la vie et la mort, m’est apparu en rêve MARAN Rabbénou Ovadia YOSSEF z.ts.l, et il me fit la réprimande : « Pourquoi ne viens-tu pas en aide à mon fils et au Beit Ha-Midrach Yé’havé Da’at? »
C’est pourquoi, dès que j’ai repris connaissance, je me suis tourné vers le directeur du Beit Ha-Midrach (le Gaon Rabbi David YOSSEF Chlita) et je lui ai demandé de transférer tout de suite (avant la fête de Péssa’h) à ses Avré’him la prime spéciale qu’ils avaient l’habitude d’offrir à l’approche de la fête de Péssa’h, car cette année là, à cause de l’épidémie, ladirection du Beit Ha-Midrach informa qu’ils ne verseraient pas la prime de Péssa’h, mais uniquement la bourse mensuelle habituelle.
Sur la base de mes propos, ils versèrent une somme supplémentaire en l’honneur de la fête de Péssa’h, et progressivement, j’ai ressenti comment Hachem est le véritable guérisseur de toute chair, comment Il renouvelle les forces en moi, au point où je retrouvais ma santé (depuis, ce Rav soutient significativement les institutions Yé’havé Da’at).
D’autre part, une autre histoire véridique s’est produite en 5768 (2008), lors de la grande crise économique mondiale. Un juif d’Argentine très généreux reçu la visite d’un homme droit et intègre qui désirait le solliciter afin qu’il fasse un don à la Tsédaka. Le donateur réfléchi un instant et décida de faire un effort en offrant la somme de 50 000 $ pour cette cause de Tsédaka.
Il téléphona immédiatement à sa banque aux Etats-Unis où ses comptes étaient tenus, en demandant que l’on transfert la somme de 50 000 $ de son compte vers le compte de l’institution de Tsédaka. La banque lui répondit qu’en raison de la crise économique, ils ne pouvaient donner suite à sa demande dans l’immédiat, et qu’il devait attendre quelques jours pour recevoir la confirmation du transfert. En entendant cela, le donateur entra dans une grande colère et dit à l’employé de la banque:
« Comment est-ce possible?! Cet argent est le mien et rien ne vous autorise à le retenir dans votre banque! »
Il téléphona immédiatement à son avocat américain en lui demandant d’envoyer un courrier en urgence à la banque, et les obliger à transférer la somme conformément à sa demande. Et puisqu’il était très en colère envers la banque pour son attitude, il ajouta que l’on clôture tous ses comptes dans cette banque, et que l’on transfert toute sa fortune dans une autre banque de son choix.
Lorsque l’avocat envoya le courrier à la banque, les employés furent pris de panique, et ils firent le transfert de toute la fortune du donateur vers la banque qu’il avait choisie, argent, actions etc … tout fut transféré selon la demande du donateur et de son avocat vers une autre banque.
Le lendemain, la banque où étaient tenus initialement les comptes du donateur fit savoir qu’elle faisait banqueroute, et toutes les personnes qui avaient invertis leur argent dans cet établissement étaient ruinés!
Grâce à sa bonne intention de donner à la Tsédaka, notre généreux donateur fut donc sauver d’une terrible perte financière!
« L’acte de la Tsédaka n’engendrera que la paix »
« Que le sage entende et en tire leçon »
(Dans la prochaine Halacha, nous mentionnerons une histoire similaire qui se passa à la même époque)
Dans la prochaine Halacha, nous apporterons l’ordre de préférence pour la Mitsva de Tsedaka, avec quel type de personne la Tsédaka est accomplie dans les meilleurs conditions, et quel est le niveau de Tsédaka le plus élevé.