Halacha pour mardi 21 Adar 5782 22 février 2022

La Halacha est dédiée :
Pour la guérison totale de Gabriel Ben Sultana (Teboul), Max Mordé'haï Ben Oraïda (Mimouni), Raoul Chaoul Ben Yéchou'a (Assouline), parmi tous les malades d'Israël

La façon dont nous devons nous prosterner à la fin de la ‘Amida (‘Ossé Chalom), ainsi que lors de la Kédoucha

Question: Doit-on se tourner et se courber vers la droite et vers la gauche lorsqu’on dit la phrase « ‘Ossé Chalom Bimromav » à la fin de la ‘Amida?

De même, lors de la Kédoucha que l’on récite pendant la répétition de la ‘Amida par l’officiant, doit-on aussi se tourner vers la droite et vers la gauche lorsqu’on dit les mots « Vékara Zé El Zé Véamar »?

Réponse: Tout usage fondé par des grands de la Torah et adopté par Israël, doit être soutenu et encouragé, car la tradition d’Israël a force de loi. Cependant, il faut clarifier chaque usage en vigueur et vérifier s’il a une source dans les propos des décisionnaires, car si un usage a été instauré par des ignorants, qui ne sont pas des gens de Torah, il ne doit absolument pas être adopté.

L’usage de se courber lorsqu’on recule en disant ‘Ossé Chalom Bimromav est cité explicitement dans la Guémara Yoma (53b), où il est précisé que lorsqu’on termine la ‘Amida en disant le dernier Yhyou Le-Ratson Imré Fi, il faut se courber (comme lorsqu’on dit Modim), et en étant courbé, on recule de 3 pas. C’est ainsi que tranche MARAN dans le Choulh’an ‘Arouh’ (chap.123).

Il est évident qu’il n’y a pas de différence sur ce point entre un homme et une femme.

Après avoir reculé de 3 pas, tout en étant courbé on dit « ‘Ossé Chalom Bimromav » en se tournant sur le côté gauche, puis en disant « Hou Bérah’amav Ya’assé Chalom ‘Alenou » on se tourne vers le côté droit. Ensuite, en disant « Ve’al Kol ‘Amo Israël Véimrou Amen » on se penche face à soi même, comme un serviteur qui prend congé de son maître.

Lorsqu’on dit « Véimrou Amen » on s’adresse aux anges qui accompagnent chaque individu en permanence pour le préserver et qui écoutent sa prière, afin qu’ils répondent eux aussi « Amen » à sa prière, et qu’ils agissent eux aussi pour que celle-ci soit agréée.

Il ne faut pas dire « ‘Ossé Chalom Bimromav » au moment où l’on recule, comme certaines personnes le font par erreur, mais il faut d’abord reculer tout en étant courbé, et au moment où l’on achève les 3 pas, on dit « ‘Ossé Chalom Bimromav ».

Concernant la seconde question sur l’usage de se pencher sur la droite et sur la gauche lorsqu’on dit « Vékara Zé El Zé Véamar » dans la Kédousha, même si de nombreuses grandes personnalités de la Torah  - y compris notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l durant la majeure partie de sa vie - n’ont pas adopté cet usage, malgré tout, il y a matière à le maintenir, même s’il n’apparaît ni dans les livres des Kabbalistes, ni dans les livres des décisionnaires, car il représente une sorte de symbolique à l’attitude des anges mentionnés dans le texte de la Kédoucha, et c’est pourquoi, certaines personnes l’ont adopté, et se penchent légèrement vers la droite et vers la gauche lorsqu’ils disent « Vékara Zé El Zé Véamar ».

Durant les dernières années de son existence, notre grand maitre le Rav z.ts.l adopta finalement cet usage en se penchant légèrement vers la droite et vers la gauche lors de la phrase « Vékara Zé El Zé Véamar ».

Il est important de préciser qu’il y a une différence entre le fait de se courber lorsqu’on termine la Amida, où l’on doit se courber d’abord vers la gauche en raison du fait que la Chéh’ina (la présence divine) se trouve face à celui qui prie, et par conséquent, il faut d’abord se pencher vers le côté droit de la Chéh’ina (qui est le côté gauche de celui qui prie).

Mais lors de la répétition de la ‘Amida par l’officiant où la Chéh’ina n’est pas face à celui qui prie, il faut se courber d’abord vers le côté droit, et ensuite vers le côté gauche.

En conclusion: Lorsqu’on termine la ‘Amida, on doit se courber et reculer de 3 pas, puis avant de se redresser, on dit « ‘Ossé Chalom Bimromav » en se tournant sur le côté gauche, puis en disant « Hou Bérah’amav Ya’assé Chalom ‘Alenou » on se tourne vers le côté droit. Ensuite, en disant « Ve’al Kol ‘Amo Israël Véimrou Amen » on se penche face à soi même, comme un serviteur qui prend congé de son maître.

Ceux qui ont l’usage de se pencher à droite et à gauche lorsqu’ils disent « Vékara Zé El Zé Véamar » dans la Kédoucha, doivent d’abord se pencher vers le côté droit, puis vers le côté gauche.

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