L’étude de cette Halacha est dédiée
aux innocentes victimes sauvagement assassinées en sanctifiant le Nom d’Hachem à l’heure de la prière dans une synagogue du quartier Har Nof à Jérusalem.
Que leurs âmes soient enveloppées du firmament de la vie, qu’ils se tiennent en prière en faveur des rescapés de leur peuple, afin que le crime et le malheur ne frappent plus notre pays, que le Père des orphelins et le Protecteur des veuves prenne en pitié les pauvres familles qui ont perdus leurs êtres chers, et qu’Il venge le sang innocent de Ses serviteurs, Amen.
Cette Halacha est aussi dédiée à la prompte et totale guérison de
mon beau père Its’hak Ben ‘Aisha (BENICHOU) d’Ashdod, de Charly Israël Ma’hlouf Ben ‘Aisha (BENICHOU) d’Ashdod, de Chim’on Ben Méssa’ouda (BENITAH) de Lyon, de Ménou’ha Eliana Bat Esther (Réfouat Ha-Néfesh Ou-Rfouat Ha-Gouf), et de Eliahou Ben Myriam (LASRY),
parmi tous les malades d’Israël,
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Question : Parmi les paroles de Torah diffusés au nom de notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l durant cette dernière année sur le site « Halacha Yomit », nous avons constaté que vous aviez souvent utilisé l’expression « Notre père, notre roi » (« Avinou Malkénou ») pour désigner notre maitre le Rav z.ts.l.
Est-il permis d’écrire ainsi sur le Rav ? Ces qualificatifs ne sont-ils pas attribués à Hachem ?
Réponse : Il y a environ 180 ans vivait l’un des géant de la Torah du monde Séfarade, le Gaon Rabbi ‘Haïm FALLAG’I z.ts.l (Turquie).
Un jour, il prenait son repas avec les membres de son foyer, et à la fin du repas, son fils le Gaon Rabbi Avraham FALLAG’I z.ts.l fut honoré pour réciter le Zimoun avant le Birkat Ha-Mazon. Rabbi Avraham introduisit le Zimoun par les termes :
« Avec la permission de notre père, notre roi, qu’il ait une longue et paisible vie …. » (« Birchout Avinou Malkénou, Chéi’hyé Lé-Ore’h Yamim Tovim ») en désignant son père le Gaon Rabbi ‘Haïm.
En entendant cela, Rabbi ‘Haïm en voulut à son fils pour s’être exprimé ainsi, puisque ces qualificatifs sont ceux d’Hachem. (Tsavaa Mé-‘Haïm page 23a)
Apparemment, nous voyons de là que nous n’avons pas agit correctement en s’exprimant de la sorte vis-à-vis de notre maitre le Rav z.ts.l.
Cependant, dans son livre Kaf Ha-‘Haïm (chap.36), le Gaon Rabbi ‘Haïm FALLAG’I utilise lui-même ce qualificatif vis-à-vis de son grand-père le Gaon Rabbi Réphael Yossef ‘HAZZAN z.ts.l auteur du livre ‘Hikré Lev.
De même, dans son livre Chou’t Nichmat ‘Haïm (vol.2 page 99 col.3), il utilise encore ce qualificatif vis-à-vis de son grand-père le Gaon auteur du ‘Hikré Lev.
Notre maitre le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l explique cela dans son livre Chou’t Yé’havé Da’at (vol.3 chap.73) en disant que même le Gaon Rabbi ‘Haïm FALLAG’I admet qu’il est permis d’utiliser ces qualificatifs vis-à-vis de véritables grands de la génération. Ce n’est que vis-à-vis de lui-même que Rabbi ‘Haïm considérait qu’il était interdit d’utiliser ces qualificatifs, car en raison de sa grande humilité, il ne se considérait pas digne d’un qualificatif aussi grand.
La raison pour laquelle il n’y a pas à tenir rigueur sur le fait d’utiliser ces qualificatifs à l’égard des grands de la Torah s’explique par les propos du Zohar Ha-Kadoch (Haazinou page 188a) où il est enseigné qu’Hachem donne du respect aux Tsaddikim plus qu’à lui-même. On nous y enseigne qu’Hachem désire et réclame le respect des Tsaddikim plus que son propre respect, comme nous le voyons au sujet de Yérov’am Ben Névatt envers qui Hachem s’est montré patient malgré toutes les offrandes aux idoles qu’il offrait, et Hachem ne lui a infligé malgré tout aucune punition, jusqu’au jour Yérov’am osa porter atteinte au prophète ‘Addo, ce jour là la main de Yérov’am se paralysa, car Hachem réclama le respect du Tsaddik.
Notre maitre le Rav z.ts.l s’étend davantage sur ce point afin de prouver que l’usage selon lequel on accueille les grands de la génération en chantant le verset des Téhilim « Séou Ché’arim Raché’hem … » (dont la traduction indique qu’il s’adresse à Hachem), ne constitue absolument aucun interdit, puisqu’il s’agit d’un honneur donné à la Torah.
Nous pouvons ajouter au sujet du qualificatif « Notre père, notre roi » qu’il n’y a pas réellement à craindre une interdiction, puisque « Notre père » est ici un qualificatif réellement approprié et attribué à tous les pères. De même, le qualificatif « notre roi » est justifié vis-à-vis des rois. Or, nos maitres enseignent (Guittin 62a) : « Qui sont les rois ? Les érudits dans la Torah ! »
Nous avons souvenir que du vivant de notre maitre le Rav z.ts.l, nous l’avons déjà qualifié de ces titres dans différents courriers et il nous en n’a fait aucune remarque, ce qui indique qu’il ne voyait là pas la moindre interdiction (même s’il tenait rigueur lorsqu’il était qualifié par d’autres titres).
Et puisque notre maitre le Rav z.ts.l est réellement notre gloire et notre prestige, il est aussi notre père, il est aussi notre roi, et il est donc certain qu’il nous est permis de le qualifié de ces titres comme il convient à l’honneur de la Torah, jusqu’au jour où nous aurons le mérite de voir la venue du Machia’h, et que la terre se remplisse de la connaissance d’Hachem, et que nous ayons le mérite de revoir notre maitre le Rav z.ts.l lors de la résurrection des morts, avec tous ceux qui sommeillent dans la poussière, Amen Vé-Amen !
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