Question: Que signifie la « Kétouba »?
Réponse: La « Kétouba » est un document rédigé avant le mariage.
Il est interdit à un homme d’épouser une femme sans rédiger de Kétouba.
Dans cette Kétouba, figurent les devoirs du mari envers la femme. Il s’engage à nourrir et à subvenir à tous les besoins matériels de son épouse. Il doit se soucier de l’habiller correctement en hiver comme en été (en tenant compte de la dignité de l’épouse et de celle de l’époux).
Selon l’usage des Séfaradim, le mari s’engage également par serment de ne jamais prendre des épouses supplémentaires à sa femme, ainsi que d’autres sujets.
Le mari s’engage aussi dans la Kétouba à donner à son épouse en cas de divorce une somme d’argent précisée dans la Kétouba. Le mari est soumis à cette engagement afin qu’il n’ait pas la facilité à divorcer sa femme. Tout ceci, afin que le divorce ne soit pas une facilité aux yeux du mari. Lorsque lui viendra l’idée de divorcer en raison d’une querelle ou autre, il ne se précipitera pas à divorcer sa femme car il saura qu’il devra immédiatement payer cette somme d’argent précisée dans la Kétouba.
De notre époque, beaucoup ont l’usage d’ajouter une somme supplémentaire dans la Kétouba.
Cette somme supplémentaire est appelée « Tossefett Kétouba ».
Cette somme doit également être payée par le mari à sa femme en cas de divorce.
Il arrive quotidiennement dans les Baté Din que des couples viennent pour divorcer mais les arguments du mari ne sont pas suffisants, et le Beit Din impose au mari à payer l’intégralité de la somme précisée dans la Kétouba. Ce n’est que dans ces conditions que le Beit Din confirme le divorce conformément à la Halacha.
Il existe différentes organisations qui diffusent un message selon lequel, dans le judaïsme, la femme est acquise au mari comme une servante. D’autres, soutiennent leur thèse en prétextant qu’il est écrit dans la Kétouba que la femme est « acquise » au mari etc…
Tous leurs propos ne sont que futilités, car au contraire, ne sont écrits dans la Kétouba que les devoirs du mari, alors que les devoirs de la femme envers le mari n’apparaissent absolument pas dans la Kétouba.
Il est évident que selon la Torah la femme n’a certainement pas la place d’une servante vis-à-vis de son mari.
Notre sainte et éternelle Torah a été écrite par Hachem, le Créateur du monde, qui a aussi créé l’homme et la femme avec des natures différentes. Par l’intermédiaire de ses prophètes et des sages de sa Torah, il nous a indiqué la relation entre l’homme et sa femme, et la relation entre la femme et son mari. Telle est la façon de se conduire propre au saint peuple d’Israël, et c’est ainsi qu’ils méritent le bonheur dans ce monde ci, et le bien infini dans l’autre monde.
De notre temps, il existe également divers organismes qui éditent des nouvelles « Kétoubott », dans lesquelles figurent des engagements mutuels entre l’homme et la femme. Il faut savoir que la plupart de ces pseudo-Kétoubott sont totalement invalides, et ces gens ne font que déraciner tout le but original de la Kétouba, qui n’est que l’expression des engagements de l’époux envers son épouse.
Pour un simple appat du gain, et sur des revendications mensongères motivées par de la pure haine envers l’authentique religion juive, ces gens déracinent tout ce qui nous est le plus saint et le plus précieux, et incitent de nombreux couples à se marier de manière non-conforme aux véritables usages de la Torah.
L’avenir de ces gens est sans espoir.
« L’homme qui met en garde, ainsi que celui qui se montre vigilant, se verront vivre dans une paix aussi fluide que le fleuve ».