Halacha pour lundi 27 Tevet 5784 8 janvier 2024

Pour la guérison totale de :
Azar Ben Lisa Kamouna (Cohen)
Maxime Moché Ben Sarah (Amar)
Michelle Bat Daisy Esther (Amar, née Madar).

Pour l'élévation de l'âme de :
Ethan Eliyahou David Ben Fredj (Arfi) z"l
Georges Jojo Nissim Ben Moché (Hadjadj) z"l
Yvonne Ouarda Bat Sultana (Hadjadj, née Fitoussi) z"l

La bénédiction de « Chéhé’héyanou »

Il est enseigné dans la Guémara ‘Erouvinn (40b) que l’on récite la bénédiction de « Chéhé’héyanou » à la vue d’un fruit nouveau qui se renouvelle d’année en année. On récite cette bénédiction même si l’on voit le fruit dans la main de son ami, ou bien même lorsqu’il est encore sur l’arbre.

Mais les décisionnaires, ainsi que MARAN dans le Choul’han ‘Arou’h (chap.225) écrivent que de notre temps, nous avons l’usage de ne réciter cette bénédiction que lorsqu’on s’apprête à consommer le fruit nouveau, et non à sa simple vue.
Différentes raisons ont été données à ce changement:
Le Maguen Avraham écrit que selon l’opinion de nos maitres les décisionnaires médiévaux (le Samak et d’autres), tout fruit nouveau que l’on voit et que l’on a l’intention de consommer, nous devons réciter la bénédiction de « Chéhé’héyanou » au moment de la consommation, car la principale satisfaction du fruit se produit au moment de sa consommation. C’est pourquoi, on a l’usage de réciter cette bénédiction uniquement lors de la consommation.

Malgré tout, si l’on a – pour une quelconque raison – récité la bénédiction de « Chéhé’héyanou » sur le fruit au moment où on l’a vu, on ne récitera pas de nouveau cette bénédiction au moment de sa consommation, car il aura été acquitté de cette bénédiction au moment où on l’a vu.
Mais à priori, il n’est pas juste de modifier l’usage instauré sur l’instruction des grands des générations et tel qu’il est mentionné dans le Chou’lhan ‘Arou’h, de ne réciter cette bénédiction qu’au moment de la consommation.

Quoi qu’il en soit, nous avons appris que la bénédiction de « Chéhé’héyanou » a été essentiellement instaurée sur la satisfaction que l’homme tire du fruit, soit lors de sa vision, soit lors de sa consommation.
Par conséquent, quelqu’un qui ne tire aucune satisfaction du fruit, par exemple, lorsqu’on apporte un fruit nouveau qu’il n’aime absolument pas, et qu’il ne désire que goûter pour en ressentir le goût, ou bien si le fruit nouveau n’est pas assez mûr et dont le goût est acide, dans tous ces cas, on ne doit pas réciter la bénédiction de « Chéhé’héyanou ». C’est ainsi que tranche le Gaon Rabbi Chémouel (Ha-Lévy) WOZNER z.ts.l (Chévett Ha-Lévy vol.4 chap.25), au sujet d’une personne qui sait qu’elle n’aime pas le fruit, elle ne doit pas réciter la bénédiction de « Chéhé’héyanou ». Ses propos sont cités dans le livre Halacha Béroura (chap.225).

De même, nous avons appris qu’étant donné que cette bénédiction a été essentiellement instaurée sur la vision du fruit et sur la satisfaction que son renouveau procure, il est donc évident que même si l’on ne fait que goûter une petite partie du fruit, on peut également réciter la bénédiction de « Chéhé’héyanou », puisqu’on est satisfait et que l’on est heureux de la consommation du fruit qui se renouvelle d’année en année.

8 Halachot Les plus populaires

Vaygach

Nous sommes aujourd’hui à la date du 10 Tévet, jour de jeûne public pour tout le peuple d’Israël. Vous pouvez consulter les règles relatives à un jour de jeûne ici, dans une Halacha antérieure consacrée au jeûne du 17 Ta......

Lire la Halacha

Vay’hi – La force d’une bonne parole

Commentaires rédigés pour Halacha Yomit par le Gaon Rabbi Zévadya COHEN Chlita, chef de tous les tribunaux rabbiniques de Tel Aviv Dans notre Paracha, Ya’akov Avinou rassemble ses enfants auprès de lui et les bénit avant de quitter ce monde, comme il est ......

Lire la Halacha

L’obligation de manger dans la Soukka

Un repas régulier (Sé’oudat Kéva’) – Pain ou Pizza Pendant les jours de la fêtes de Soukkot – aussi bien la journée que la nuit – il est interdit de consommer un « repas régulier » (Se’oudat Kéva’......

Lire la Halacha

« Machiv Ha-Roua’h Ou-Morid Ha-Guéchem »

On commence à mentionner la formule de « Machiv Ha-Roua’h » « Machiv Ha-Roua’h Ou-Morid Ha-Guéchem » (« qui fait souffler le vent et descendre la pluie ») est une formule de louange à Hachem que l’on dit durant l’hiver......

Lire la Halacha


Manger : se laver : se brosser les dents le jour de Yom Kippour

Quelques règles de Yom Kippour Tout le monde a le devoir de jeûner pour Yom Kippour, y compris les femmes enceintes ou celles qui allaitent. Toute femme enceinte ou qui allaite, qui craint que le jeûne risque de porter atteinte à sa santé ou à celle du b&eac......

Lire la Halacha

Chémini ‘Atsérett – Sim’hatt Torah

Nous nous trouvons pendant les 7 jours de la fête de Soukkot, seule fête au sujet de laquelle la Torah ordonne particulièrement : « Tu te réjouiras durant ta fête, et tu seras exclusivement heureux. » Nous approchons de la fête de Sim’hatt Tor......

Lire la Halacha

La pluie dans la Soukka

Dans certaines régions – comme l’état de New York ou en France – la pluie tombe fréquemment pendant la fête de Soukkot. La chose s’est également produite en Israël pendant Soukkot. En Israël, la pluie pendant Soukkot n’es......

Lire la Halacha

Yom Kippour – le sort du « Bénoni »

Commentaires rédigés par le Rav David PITOUN, pour Halacha Yomit, extraits de l’introduction du Yalkout Yossef-Yamim Noraïm Le RAMBAM écrit (chap.3 des règles relatives au repentir, règle 3) : Au même titre que l’on pèse les m&eac......

Lire la Halacha