Il est enseigné dans le Midrash sur le verset :
« Quel grand peuple possède-t-il un D. qui lui est si proche, comme Hachem notre D., à chaque fois que nous l’appelons » (Dévarim 7)
Rabbi H’anina et Rabbi Yehoshou’a disent : « Quelle nation est elle comparable à cette nation qui connaît les usages et la justice de son D. ?! »
En effet, l’usage en vigueur sur terre est, que lorsqu’un homme est convoqué au tribunal pour des accusations sur lesquelles il risque la condamnation à mort ou la perte de tout ce qu’il possède, cet homme se trouve dans un tel état de tristesse et de dépression, qu’il ne lui vient pas à l’esprit de soigner son apparence extérieure, il s’habille donc de vêtements sombres, et il est certain qu’il ne pense pas à revêtir des habits de fête, ni même à se raser ou se couper les cheveux.
Mais le peuple d’Israël ne réagit pas ainsi !
Ils s’habillent de blanc, se rasent et se coupent les cheveux, coupent leurs ongles, mangent et boivent, et se réjouissent le jour de Roch Ha-Chana, car ils savent qu’Hachem les gratifiera d’un miracle.
Par conséquent, nous avons la tradition de nous couper les cheveux, de laver le linge la veille de Roch Ha-Chana, et cette tradition est très grande !
Certains ont la tradition de s’immerger dans un Mikvé (Bain Rituel) la veille de Roch Ha-Chana. Celui qui n’en a pas la possibilité peut se contenter de verser sur son corps la quantité de 12 litres ½ d’eau (9 Kabine), et il peut le faire même au moyen de la douche, en se tenant sous la douche, et en laissant l’eau couler sur sa tête et son corps jusqu’à ce qu’il estime que la quantité de 12 litres ½ a coulé.
Attention !!!
Il est évident que cette purification au moyen de la douche ne se substitue pas du tout à la purification du Mikvé, et il est encore plus évident que ce moyen ne peut être toléré que pour un homme, et qui ne peut se rendre au Mikvé.
Mais ce procédé est totalement inefficace et sans aucun poids Halah’ique pour une femme qui doit se rendre tous les mois au Mikvé !!!
Il est évident que la femme reste impure tant qu’elle ne s’est pas immergée dans un Mikvé, conformément à la Halah’a.
Lorsque le Midrach cité plus haut fait mention de la confiance d’Israël en Hachem qui les gratifiera d’un miracle, et c’est pour cela qu’ils s’habillent avec des habits de fête ce jour-là, cela ne veut certainement pas dire qu’Hachem renoncera à prendre en compte leurs fautes, bien au contraire, puisqu’il est enseigné qu’il est interdit de dire qu’Hachem est Vatrane (qu’il renonce à juger les fautes d’Israël), mais le véritable sens de ce Midrach est que nous plaçons notre confiance dans l’attention d’Hachem sur notre Téchouva (notre repentir sincère), notre prière et notre Tsédaka, et que grâce à cela, Hachem leur pardonnera leurs fautes, écoutera leurs prières, et les inscrira dans le livre des Justes, pour la vie.