Grâce à D., chacun prie toutes les prières de Roch Ha-Chana et de Yom Kippour avec précision, mais dans les différents rituels de prières, il existe différentes versions des textes. Certaines de ces versions sont Halachiquement fondées, d’autres ne le sont absolument pas.
C’est pourquoi, à la demande de nombreuses personnes, nous allons à présent citer quelques points de la prière et leur formulation exacte, selon l’opinion de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l, tel que publié dans ses ouvrages.
« Véya’assou Koulam Agouda Eh’ate » et non « Ah’ate », en correspondance au verset dans le livre de Chémouel II (2-25).
« Chéyada’nou A.D.O.N.A.Ï Elo-hénou Chéhachiltone Léfanéh’a », et non « Chéhacholtane », conformément à l’opinion de la majorité des décisionnaires.
(Il ne faut pas dire « Kémo Chéyada’nou … », mais seulement « Chéyada’nou … »)
Si une personne se trompe un jour de Roch Ha-Chana qui tombe en semaine et dit par erreur « Zih’ron Térou’a » au lieu de « Yom Térou’a », on ne doit pas recommencer la ‘Amida.
Il faut dire « Ten H’elkénou Bétoratah’ », et non « Sim H’elkénou Bétoratah’ », car telle est la version la plus juste selon les propos de nos maîtres les décisionnaires médiévaux.
Il faut s’efforcer de se concentrer lors de la prière durant toute l’année, et en particulier pendant les jours de Roch Ha-Chana et de Yom Kippour. Il ne faut pas prier de façon rapide H’ass Vé-Chalom, mais seulement de façon lente et calme, et avec une concentration parfaite, avec des termes de supplication. Même s’il faut absolument s’entendre lors de toute la ‘Amida, malgré tout, il est bon de veiller même pendant Roch Ha-Chana et Yom Kippour à ce que les autres n’entendent pas notre ‘Amida, car cela peut entraîner une gêne pour les autres et perturber leur concentration. Il est vrai que MARAN l’auteur du Choulh’an ‘Arouh’ écrit qu’il n’est pas nécessaire de veiller à cela à Roch Ha-Chana et Yom Kippour car chacun a un livre dans les mains et ne peut se tromper dans sa prière, malgré tout, il est préférable de veiller à cela, particulièrement selon les propos des Kabbalistes qui interdisent à chacun d’entendre la voix de l’autre pendant la prière.